Immeuble utilisé à titre privé
La plus-value immobilière des particuliers est due, que l’immeuble soit vendu ou apporté (il est possible de bénéficier des exonérations de droit commun : cession de la résidence principale, abattements pour durée de détention, etc. mais aucun régime de report d’imposition n’est prévu en cas d'apport).
Concernant les droits d’enregistrement :
Immeuble utilisé à titre professionnel
Lorsque la société bénéficiaire est soumise à l’IS ou à l'IR (taxé à un régime réel d'imposition - exclusion faite du micro-foncier ou du micro-BIC), l'apport est moins coûteux que la vente à la condition que le particulier apporte l'ensemble de son entreprise (comprenant notamment l’immeuble affecté à son activité professionnelle) :
En cas de vente de l'immeuble, la plus-value est exonérée si les conditions sont remplies (CGI. art. 151 septies, 151 septies A) mais la société cessionnaire doit acquitter les droits de vente (5,09 % ou 5,80 %) que la société cessionnaire soit soumise à l'IR ou à l'IS.
L’apport peut être privilégié si le particulier n’a pas de besoin de liquidités (il recevra en contrepartie des droits sociaux) ou si la société ne peut pas faire d'emprunt pour acquérir l'immeuble. L'apporteur augmentera alors sa part dans le capital social et dans les bénéfices.
Au contraire, la vente permet de constituer un compte courant d'associé ou, au contraire, de récupérer les capitaux conservés dans la société, évitant ainsi de procéder à des distributions ou des réductions de capital coûteuses fiscalement et socialement.
CGI. art. 810 bis
CGI. art. 810, I et III
CGI. art. 809, I 3°
C. com. art. A. 444-158
C. com. art. A. 444-91
CGI. art. 151 octies
CGI. art. 809 I bis ; 810, III- BOI-ENR-AVS-10-10-20 § 330 à 420